A quoi sert d’apprendre, donc de mémoriser, si la machine se souvient de tout ? A quoi sert de hiérarchiser nos savoirs puisque les savoirs ne valent que par le rang de classement que leur donne un moteur de recherche ?
Je rebondis très tardivement sur cet intéressant article de Emmanuel Hoog, directeur de l’Institut national de l’audiovisuel qui s’interroge sur l’exclusivité visée par Google en matière de numérisation d’ouvrages.
La réponse va être courte puisque je vous invite à consulter l’excellent site de l’université de Lille 3 « Apprendre à apprendre » qui offre avec une très jolie approche, des pistes de réflexions sur les stratégies cognitives, la biologie de la mémoire, les motivations psychologiques et les réseaux de connaissance.