Aujourd’hui un ordinateur a battu un champion du monde d’échecs…
256 processeurs spécial échecs pour faire tourner un programme de plusieurs milliers de lignes de codes capable capable d’évaluer 200 millions de positions par seconde auront eu raison de l’intelligence humaine. C’est le fantasme de tous les auteurs de science-fiction : l’intelligence artificielle.
Pour autant est-ce de l’intelligence artificielle ? Après tout les échecs suivent des règles mathématiques : il s’agit de pièces dont les possibilités de déplacement sont limités et prévisibles dans un espace fini. N’est-ce pas plutôt la victoire d’un algorithme arrivant à combiner ces règles ET (c’est un grand « et ») l’analyse de parties déjà jouées ?
Ça ressemble quand même au « Joshua » de WarGames. Le clou de Deep Blue (le nom de l’ordinateur) fut quand même le fait qu’il sacrifia un cavalier pour porter une attaque décisive à Kasparov. C’est un scénario tellement improbable pour un ordinateur que Kasparov, qui avait l’habitude de jouer contre des ordinateurs, ne s’en remit pas.
D’après moi sa défaite n’est pas du à ses « compétences » aux échecs, mais bien à une faille psychologique. Son incapacité à concevoir le panel des possibilités de Deep Blue l’a tellement perturbé l’a troublé au point de le faire perdre. Dès lors, est-ce que c’est la victoire de la machine grâce à ses « super compétences » ou une simple déstabilisation émotionnelle ?