Quel est le lien entre le bouddhisme zen, Remington Steele, des trolls, Gunthar et le web éditorial ?
Réponse : mon texte ci-dessous, élaboré dans le cadre de la formation « rédiger sur le web » du CFPJ.
Il est con ce formateur, encore un exercice de style à la mords-moi le nœud… et ça fait trois jours que ça dure. N’empêche, là il pousse le bouchon un peu trop loin comme dirait Maurice, le poisson rouge…
Ça je sais que ça fera rire Nathalie, euh Perrine… Non comment elle s’appelle… Zut, heureusement, personne ne lira ce texte. L’éclairage est pourri. On ne pourrait pas faire de photos… Je pense à mes trolls, ils me manquent. Le bruit de l’impact de mes doigts sur les touches du clavier me fait penser à une vieille scène de Remington Steele. Les bruits citadins polluent mon oreille comme mon nez, vivement ma campagne.
Ici et maintenant, ça me rappelle mes cours de bouddhisme zen. C’est le credo de la philosophie japonaise ou du carpe diem de nos ancêtres. Si j’essayais…………… C’est malin, maintenant je ne pense plus à rien… sont cons ces bouddhistes.
Je recommence : ici, c’est une salle de formation du CFJ, au deuxième étage d’un immeuble début du siècle. Le ravalement contraste avec la Bourse situé à deux pas, mais bon. Maintenant, c’est le 19 mars 2010. Euh, qu’est-ce que je vais raconter maintenant ? Je pourrais faire l’exercice et me livrer pores et âmes à mes camarades mais je préfère me livrer à une douce anamorphose onirique.
Cet exercice, je le fais tous les jours au travers des personnages de mon premier roman et c’est bien trop intime pour que je le partage. Mince, j’ai dis à Marc qu’on écrivait pour être lu. Maintenant je ne peux plus me défiler, il va falloir que je parle de moi… Bon, le déo au citron en spray fonctionne bien, à priori je ne sens pas le Gunthar sortit de sa forêt.
Ça m’énerve, je suis sûr que Sophie, 27 ans, assise juste à côté de moi n’a pas ces problèmes pour se livrer. Avant le déjeuner déjà elle nous parlait de ses histoires de couple. Sont sympas les autres stagiaires, ils font maintenant parti de mon réseau virtuel. En fait de virtuels ils sont vachement concrets : ils n’arrêtent pas de manger des crêpes super odorantes.
En plus concret, j’ai hâte de filer, je vais voir ma filleule tout à l’heure. Elle a du changer depuis l’année dernière. Ensuite on va retrouver le parrain de mon fils, qui part bientôt pour trois ans au Japon, va me manquer le schtroumpf.
En fait c’est rigolo l’exercice de Martin. Je suis sûr qu’il sait que tout le monde va digresser à mort. Il n’arrête pas de nous dire que le cerveau trouve toujours plein d’excuses pour éviter de faire ce qu’on lui demande. En tout cas moi j’ai parlé de mes cinq sens… et paf !
Merci à Martin Bohn du CFJ (CFPJ) et à tout le groupe pour leur bonne humeur : Catherine, Marion, Margaux, Nathalie, Perrine, Marc.
Merci à toi, Guillaume-Nicolas. Tu nous as bien fait rire et ton texte confirme un talent spontané pour écrire avec légèreté.
Quelques digressions néanmoins, car c’est rare de voir en voisins de table sur un tel exercice la carpe du jour, un bouddhiste et Gunthar.