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Guillaume-Nicolas Meyer
le web 2.0 est mort, fini l'adolescence

Le web 2.0 est mort, fini l’adolescence

Posted on 12 juillet 201028 mars 2012

C’est dans les bacs, les spécialistes le savent… le web 2.0 est mort ou en passe de l’être… Pour autant, a t-il jamais existé ?

On nous rabâche les oreilles depuis 2005 de ce web 2.0 et il y a toujours autant de gens qui disent n’importe quoi. « Oui, le web 2.0 c’est les nouvelles technologies ! » Faux ! Les technologies n’ont pas évoluées, c’est juste leur usage qui a changé. Ce qui fait que bien vite des experts se sont posés la question suivante :

Phénomène réel reposant sur un changement technologique et une rupture d’échelle liée la croissance du nombre d’utilisateurs ou récupération marketing de technologies anciennes rafraichies par un nouvel engouement public ?

Hors les premiers à nous en parler, comme Fred Cavazza conclut aujourdh’ui :

Oui il y a bien eu des grands tournants mais les fondamentaux de l’internet de 2010 étaient déjà présents en 2000.

Hors donc, le web à évoluer, oui, et il va continuer à le faire. Mais le web, c’est comme un individu : vous n’êtes pas Raymond 72.0, vous êtes Raymond.  Même si Raymond est né (1.0), qu’il a appris à manger(2.0), à marcher (3.0), à parler (4.0), à lire (5.0)…. et à re-porter des couches à un âge avancé (Raymond 71.0)…. c’est toujours Raymond.

Pour le web, c’est pareil. Les nouveaux usages, le nombre impressionnant d’utilisateurs, les interfaces graphiques de plus en plus riches, toutes ces évolutions ont profondément transformer notre écosystème médiatique et notre rapport à l’information.

Prenons le cas de Facebook ou de Twitter. Techniquement, il n’y a rien de nouveau, il s’agit de page personnalisée accessible par login et mot de passe qui affiche du texte et des liens… fondamentalement, c’est le web d’il y a vingt ans.

Si on fait le parallèle avec un individu, le web sort de son adolescence. Après s’être cherché pendant des années (les services les plus innovants et à la croissance exponentielle n’ont pas de business model), le web décide enfin de choisir une orientation. A la question « qu’est-ce que tu feras quand tu seras grand ? », le web répond aujourd’hui « je serais social !« .

C’est pour cela qu’explose de nouvelles professions comme « community manager », consultant en e-influence, gestionnaire de e-reputation, etc… Les marques l’ont bien compris la e-reputation a intégré toute les stratégies de Risk Management et le crowdsourcing n’est plus un mot dont les cadres recherchent le sens (enfin normalement).

Or donc, je suis ravi d’annoncer que le web 2.0 est mort, fini l’adolescence. Il va enfin devenir adulte. J’espère que son âge de raison lui permettra d’offrir les grands mythes de sa conception à l’humanité :

  • un accès aux savoirs pour tous,
  • des échanges planétaires au delà des langues (le fameux web de Babel),
  • la démos-cratie participative (intelligence collective et plus manipulation de masse).

Ce qui devrait passer par :

  • la refonte complète du réseau Internet qui a plus de 35 ans,
  • la mutation des tag cloud et folksonomy en liens sémantiques,
  • la disparition des agrégateurs au profit de filtres personnalisés et éthiques,
  • la réintroduction de gatekeepers pour éviter, prévenir ou amenuiser les phénomènes de contagion virale et de manipulation des masses,
  • un réinvestissement de l’information (ce qui est important est le message, pas ses métadonnées, méta-informations, tags, modes d’indexation…).

Sources :

  • Web 2.0 : la révolution par les usages
  • Qu’est-ce que le web 2.0 ?
  • Web 2.0 : la puissance derrière le battage médiatique (en)
  • Web 2.0, propagation et crise
  • Après la crucifiction vint la résurrection
  • La fin du web 2.0 ?
  • En 10 ans tout a changé, mais rien n’a changé

10 thoughts on “Le web 2.0 est mort, fini l’adolescence”

  1. Guillaume44 dit :
    12 juillet 2010 à 10 h 49 min

    Une mutation pleine d’espoir, de raison et de projets (l’âge adulte bref). J’espère que cette mutation ne signifiera pas une main-mise du réseau par les gouvernements et un contrôle drastique des informations du web, comme en Chine ou en Iran…

    Répondre
    1. Guillaume-Nicolas MEYER dit :
      13 juillet 2010 à 10 h 16 min

      C’est clairement un danger. Quand on voit qu’une information passe d’abord sur le web avant d’arriver sur les mass médias, on imagine facilement que l’attention des gouvernements se focalisent sur la « gestion » au sens large des réseaux. En même temps, en Chine ou en Iran, on sait à quoi s’en tenir. Des systèmes de contrôle beaucoup plus pernicieux et subtils existent en Europe et leur confidentialité les rend plus dangereux à mon avis.

      Répondre
  2. Fabien Fouissard dit :
    12 juillet 2010 à 16 h 51 min

    Si je suis tout à fait d’accord avec vous sur le constat (twitter n’est il pas qu’un immense icq ouvert?), je ne pense pas que la notion de Web 2.0 soit morte car tant qu’elle ne sera pas remplacée par une autre notion dans les médias mainstream, l’idée et le concept (quoique faux, vous avez tout à fait raison) perdureront.

    Pour ce qui est de se projeter pour l’avenir, je ne crois pas encore que l’humanité soit prête (dans les prochaines 50 années s’entend) à concrétiser ses mythes et désirs :

    – la notion d’état, de géographie, et de compétences linguistiques vont limiter le côté « babel ». Les zones de pouvoir n’ont pas vocation à perdre leurs influences aussi facilement en témoignent ses désirs d’ « intranet » ;
    – l’accès au savoir est par nature limité : nous sommes des privilégiés, combien de personnes ont elles accès à nos outils, à nos possibilités à l’échelle planétaire? ;
    – le rêve démocratique est encore le plus dur à atteindre : la notion de leaders n’a jamais été aussi ouverte…

    Un zoli poisson rouge

    Répondre
    1. Guillaume-Nicolas MEYER dit :
      13 juillet 2010 à 10 h 14 min

      On est bien d’accord sur la notion de web 2.0 et je pense aussi que la perception des masses n’est pas prête de changer. On entendra encore parler pendant longtemps de » web 2.0, puis de web 3.0, mais ce qui va être intéressant de suivre, c’est les nouveaux usages que l’on mettra derrière.
      Pour les mythes, j’adhère à l’idée de poisson rouge… peu être parce que je suis en vacances au bord de la mer 😉

      Répondre
  3. Ping : Les tweets qui mentionnent Le web 2.0 est mort, fini l’adolescence | Guillaume-Nicolas MEYER -- Topsy.com
  4. Ping : Le Web 2.0 est mort (et n’a jamais existé) » Article » OWNI, Digital Journalism
  5. Ping : Le Web 2.0, c’est quoi au juste? | L'univers de Charles Pauzé
  6. Guillaume-Nicolas MEYER dit :
    18 août 2010 à 9 h 04 min

    The Web Is Dead. Long Live the Internet (article de Chris Anderson sur Wired)
    http://www.wired.com/magazine/2010/08/ff_webrip/all/1

    Répondre
  7. Guillaume-Nicolas MEYER dit :
    2 septembre 2010 à 12 h 13 min

    Une réponse de M. Robert CAILLIAU, le co-fondateur du WWW avec Tim Berners-Lee dans le guide pratique de l’e-réputation à l’usage des individus à la réponse : « Qu’est-ce que le web 2.0 »

    C’est ce qu’en anglais on appelle un « misnomer », une mauvaise désignation, un terme mal approprié. En effet, 2.0 sous-entend que c’est la suite, plus perfectionnée, de la version 1.0. Mais il y a une différence totale: « www 1.0 » est la technologie du web: les serveurs, les logiciels, les protocoles, le « langage » html, etc. Le vrai « web 2.0 » serait XML, CSS, SVG. Mais dans la presse « web 2.0 » n’est rien d’autre que la façon d’utiliser web 1.0 par le commun des mortels pour sa communication avec d’autres êtres humains. C’est en fait la découverte par l’industrie et l’utilisateur des buts que nous nous étions fixés dès le début: la collaboration entre gens.

    http://www.scribd.com/doc/36785915/Guide-pratique-de-l-e-reputation-a-l-usage-des-individus

    Répondre
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Bienvenue sur mon blog. Je m'appelle Guillaume-Nicolas Meyer, j'ai 45 ans, je suis marié, papa de quatre enfants, et je suis un polymathe curieux. J'ai exercé de nombreux métiers, les derniers étant chef de projet SI, pilote régional de l'innovation et manager d'équipes liées au pilotage et à la performance du réseau de distribution électrique. Je suis actuellement manager en Ressources Humaines. Après la région parisienne, la Bretagne et l'Alsace, je suis actuellement basé en Poitou-Charentes, France.

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