L’idée de « gouvernance d’Internet » a tout pour plaire. Gouvernance (plus séduisant que hiérarchie,
gouvernement et autorité) évoque transparence, consensus, bonnes pratiques et coopération entre gouvernements, acteurs privés et représentants de la société civile. Les « parties prenantes », comme on dit aujourd’hui. Ce serait au fond une forme d’organisation participative, applicable à des flux de richesses,
d’informations, de prestations…, dans un cadre relativement pacifié et où les acteurs acceptent de respecter
des limites et restent dans l’horizon du raisonnable.
Voici un extrait du document « Gouvernance Internet » dirigé par François-Bernard Huyghe et publié par l’Observatoire Géostratégique de l’Information.
J’en profite pour rappeler que le 5ème Forum sur la Gouvernance d’Internet se tient d’aujourd’hui à vendredi à Vilnius (Lituanie).
Lors du 5e Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) le Conseil de l’Europe engagera un débat général avec les représentants des gouvernements, des entreprises (y compris de Facebook et Microsoft) et de la société civile sur la manière de protéger la liberté sur Internet – ainsi que la sécurité, l’ouverture et la vie privée – tout en protégeant les usagers contre les risques d’Internet.
Source : Conseil de l’Europe