Dans les Labs de LinkedIn, le réseau social professionnel qui revendiquent 135 millions de membres à travers le monde, se trouve un outil intéressant mais plutôt gadget : LinkedIn maps.
Vous lui passez votre compte et l’application va cartographier l’ensemble de vos contacts, les évaluer, et les répartir dans un graphe avec un « poids » correspondant au nombre de contact de l’individu. On peut regretter que l’application ne tiennent pas compte du nombre de publications sur LinkedIn, de commentaires dans les différents groupes, etc.

Je ne sais pas comment l’application « place » les gens dans telle ou telle sphère. J’ai beaucoup de contacts doctorants ou Maître de Conférence, je m’attendais à ce qu’ils soient tous dans la même sphère, mais pas du tout. Du coup, avec le rendu proposé par l’application, j’ai nommé les quatre sphères principales en :
- Social Media,
- Information et Communication,
- Gestion des connaissances,
- Analyse des usages.
On retrouve en « Social Media » tous les community manager et assimilés, les pros du web et compagnie; dans « Information et Communication« , les spécialistes des sciences éponyme; dans « Gestion des connaissances« , un petit peu de knowledge manager et beaucoup de bibliothécaires et documentalistes ; et dans « Analyse des usages« , les psychologues, pédagogues, sociologues, etc.
Je trouve que quelques personnes ne sont pas bien positionnées, mais globalement, ça se tient. J’ai « taggué » mes contacts dans LinkedIn pour les retrouver plus facilement, mais je ne sais pas dans quelle mesure c’est pris en compte par l’application. On est complètement dans les « écritures de soi » d’Olivier Le Deuff dont je vous parlais hier.
Pour naviguer dans la carte, cliquez dessus pour arriver dans l’espace LinkedIn Labs puis une deuxième fois pour pouvoir accéder aux informations de mes contacts (au survol de la souris).

Je m’aperçois aussi que la carte est vraiment séparée en deux. D’un côté j’ai la sphère « bleue », bien identifiée et cadrée et de l’autre, un peu plus fouilli, les autres sphères, plus imbriquées, mélangées. J’ai une théorie là-dessus. A droite se trouve essentiellement des professionnels du secteur privé (chef de projet web, community manager, webmarketer, etc.) et à gauche ceux du secteur public (doctorant, Maître de Conférences, Professeurs, chercheurs). Je trouve que la sphère « pro » a des profils en général mieux renseigné, plus précis, peut-être parce que pour eux leur profil est une vraie carte de visite. Ils ont un vrai besoin d’efficacité. Peut-être donc que l’application les « lit » plus facilement.
Comme quoi, l’homme est un document comme les autres.