Est-ce que vous avez déjà analysé les apports des TIC dans vos cours ? Et bien moi j’ai fait le test.
J’ai pris pour exemple, mes interventions à des L3 en « Management des Ressources Numériques » à Montpellier III et à des M2 en « Management de l’Information et Communication Digitale » et « Management et Marketing des Technologies de l’Information » de l’ISC Paris. Ces interventions se sont déroulées en 2011 et 2012.
Intrigué par l’article de Strip-Teach (presque 10 mois que le lien attend dans mon Diigo) traitant des dispositifs hybrides comme une nouvelle perspective pour la pédagogie de l’enseignement supérieur, j’ai décidé de participer à la recherche Hy-Sup (programme de recherche européen).
Le graph de gauche date de la première fois que j’ai testé l’outil (début 2012) et le graph de droite date d’il-y-a quelques jours.
Il en ressort que mes cours qui étaient de type « hybride 5 » il-y-a un an, sont maintenant de type « écosystème« . Qu’il s’agisse des cours en EAD via la plate-forme Moodle pour l’université de Montpellier ou bien des cours en présentiel avec les étudiants de l’ISC Paris, je crois bien que ce qui qualifie mes cours, c’est finalement ce que je recherche, c’est à dire que mes interlocuteurs me montrent qu’ils sont autres choses que des poissons rouges dans un bocal. « Libre arbitre » est mon leitmotiv. Je veux qu’ils posent des questions, je veux qu’ils comprennent et je veux qu’ils échangent. Bien sûr ce sont sans doute des voeux pieux de chargé de cours ou d’enseignant et il serait intéressant de soumettre le même questionnaire aux étudiants du cours pour voir leur ressenti, mais c’est un « mini-bilan » intéressant.
D’un point de vue personnel, et comme pour la majorité des enseignants interrogés, ce genre de pratique procure un sentiment d’efficacité personnelle.
Apprendre autrement, c’est surtout pour moi, professionnel en poste, préparer les étudiants à la réalité du terrain plutôt que de les bourrer de concepts théoriques.