60% des salariés évaluent défavorablement le climat social. La cause principale est le manque de proximité de la direction et des centres de décision. Par ailleurs, ils se trouvent régulièrement soumis à des ordres et contre-ordres, ce qui est assez déstabilisateur. Ils sentent par ailleurs que leur évolution professionnelle n’est pas aboutie.
Les collaborateurs les plus stressés appartiennent aux PME, de 50 à 250 salariés, ou à la fonction publique.
Le poste de l’individu stressé est généralement mal défini ou mal encadré.
Le stress est également généré par un manque de reconnaissance.
Un très bon article de Christel Lambolez sur le stress au travail.
Je ne peux qu’approuver les résultats des études, étant donné que j’ai constaté au quotidien les mêmes freins, les mêmes situations. Dans la fonction publique ou les entreprises qui fonctionne sur le même mode, l’inexistence d’une gestion des ressources humaines (au delà d’un service qui s’occupe des fiches de paye et des horaires) pèsent durablement. Tout est dans l’étude : manque de reconnaissance des compétences ou de l’efficacité, impossibilité d’évoluer, décideurs pas au fait des problématiques métiers, autant de freins qui génèrent du stress.
Autant d’informations factuelles qui devraient faire écho aux dirigeants soucieux de responsabilité sociétale.