Voici deux interviews de deux sociologues qui s’expriment sur les réseaux sociaux.
Le premier interview est une vidéo du sociologue Stéphane Hugon fait pour le magazine Books. Pour lui, les réseaux sociaux permettent à des gens peu à l’aise en société d’opter pour un protocole relationnel moins « dangereux » du point de vue de l’ego, du soi, des angoisses relationnelles. Les réseaux sociaux sont donc des accélérateurs de rencontres.
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La deuxième interview est un podcast du sociologue Antonio Casilli, interrogé à l’occasion de la sortie de son livre « Les liaisons numériques« . Lui, qui est un chercheur de terrain, explique bien la dématérialisation du corps liés à l’usage des réseaux sociaux et la construction d’un soi idéal.
Les liaisons numériques selon Antonio Casilli (17 minutes)
Ce qui me frappe, c’est qu’ils disent exactement la même chose, c’est à dire, que le façonnage d’un soi parfait virtuel (avatar, compétences, etc.) n’est pas du tout limitatif de relations sociales concrète (IRL – In Real Life). Bien au contraire, les utilisateurs de réseaux sociaux utilisent leurs interactions virtuelles pour augmenter leurs interactions réelles.
Sources :
Sur les médias sociaux, les liens superficiels ne sont pas de trop
Les internautes sociaux tirent des avantages non négligeables des rapports superficiels qu’ils entretiennent sur les réseaux collaboratifs qu’ils fréquentent, affirme dans une étude une équipe du National IT User Center (NITA) de l’université d’Uppsala.
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