Voici la conclusion de mes 3 articles qui interrogent sur la place du développement durable en période de crise :
Conclusion
Nous sommes donc, à notre sens, dans une période pendant laquelle l’attention portée aux conditions de production des entreprises est de plus en plus au cœur du processus d’achat et traduit bien la recherche de sens dans une consommation durable, mais qui se heurte à une réalité économique qui freine peut être les passages à l’acte.
Si beaucoup d’entreprises se sont réinventés à cause de la crise, via le prisme du développement durable, peu l’ont fait dans une logique de développement durable. Peut être faut-il voir dans la prophétie de Jeremy Rifkin d’il-y-a dix ans, l’arrivée imminente d’un nouvel âge du capitalisme et d’une société fondée sur l’accès aux biens : « Le rôle de la propriété est en train de subir une transformation radicale. Les conséquences de cette révolution sont d’une conséquence et d’une portée fondamentale pour notre société. […] D’ici à 25 ans, l’idée même de propriété paraîtra singulièrement limitée, voire complètement démodée. […] C’est de l’accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social. » (Rifkin, 2000).
Dix ans plus tard, Time Magazine consacrait la consommation collaborative comme l’une des dix idées qui allait changer le monde.
Bibliographie
Rifkin Jeremy, 2005, « L’âge de l’accès – La révolution de la nouvelle économie », éditions La Découverte.
Rifkin Jeremy, 2012, « La troisième révolution industrielle : comment le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde », LLL-Les Liens qui Libèrent.
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